Jack Hawkins est un jeune homme de type caucasien approchant la trentaine. Son teint pâle, ses cheveux noirs en bataille, ses traits anguleux et ses yeux à l’iris pourpre lui donne un air menaçant. Son sourire carnassier, presque malsain, ne lui donne pas un air plus amical. Ceux qui ne le connaissent pas pourrait dire qu’il a un peu la tête que l’on imaginerait pour un fou tuant pour le plaisir. Il porte généralement du noir. Quand il ne porte pas sa tenue de barman, il revêt un long pardessus noir sur un t-shirt rouge sang, un jean foncé et une paire de basket confortable. Il possède une montre à gousset en argent qu’il utilise seulement avec sa tenue de barman. Il trimballe également un katana glissé dans un élégant fourreau grenat, souvenir de son passé dans la pègre. Il ne s’en sert presque jamais, cependant il reste utile à avoir. De temps à autres un observateur attentif pourra voir une partie de son corps luire de manière fugace.

Jack Hawkins est décrit comme une personne sympathique, drôle, attachante. En tant que barman il écoute avec attention les problèmes des gens et leur porte conseil. Enfin la plupart du temps. En effet ses ennemis ont appris à leur dépens qu’il valait mieux ne pas l’énerver sous peine de se faire briser quelques os (nuque inclus). Il peut lui arriver d’être assez sanguinaire, une fois qu’il commence à se battre il a du mal à se calmer. Sa conscience ne lui pose pas trop de problème, après tout ils l’avaient bien cherché. Ce qui l’agacent par-dessus tout ce sont les abrutis qui se battent dans son bar, généralement ces charmants clients ne reviennent pas, et les gens qui s’en prennent au mutant sans raison. Mise a par son comportement colérique il est aussi très solitaire, naturellement le fait d’être un mutant n’aide pas à faire confiance à des humains lambda. Ses grandes passions sont les calembours et collectionner des verres aux formes et couleurs uniques

Jack Hawkins, surnommé Jawck étant plus jeune, a vécu les dix premières années de sa vie dans la petite ville de Warminster en Pennsylvanie. Il était né avec la particularité d’avoir des iris de couleur pourpre, mais ses parents ne s’en étaient pas préoccupé à l’époque. Tout alla bien jusqu’à l’âge de ses quinze ans. Il allait au lycée, avait des amis et avait des loisirs comme tous les jeunes de son âge. Sauf qu’un jour tout bascula. Une des brutes de son lycée, un certain Harry : grand fort et pas particulièrement très malin, c’est mis en tête de le racketter. Il commença par l’intimider, puis devant le refus de Jack de lui donner tout son argent, le frappa violemment. Jack n’apprécia pas du tout et commença à se défendre et finis par contre-attaquer de plus en plus fort. Quelques secondes plus tard il remarqua Harry gisant dans une flaque de sang et aussi son poing luisait d’une lumière comme venu de l’intérieur même de son corps. Il reprit ses esprits et remarqua que de nombreux lycéens l’avait observé, que certains avaient même filmé la scène à l’aide de leur téléphone portable. Jack s’enfuit alors le visage encore maculé de sang pour rentrer chez ses parents. Ses parents furent terrifiés d’apprendre l’existence des pouvoirs de leur fils et appelèrent la police. Devant la trahison de ses parents et sachant qu’il avait peut-être tué un homme il prit la fuite. Il avait entendu des rumeurs sur le sort que l’on réservait aux gens comme lui. Il s’enfuit donc de chez lui pour recommencer sa vie dans un endroit suffisamment vaste pour que personne ne le reconnaisse : New-York.
Il passa quelques années dans la rue à faire des petits boulots par-ci par-là, tout en passant son temps libre à tenter de mieux maitriser son pouvoir. Au bout de quelques mois il réussit à l’invoquer à volonté et plus tard qu’il pouvait l’invoquer dans n’importe quelle partie de son corps. Malgré ses efforts pour rester discret il finit un jour vers ses dix-sept ans par être aborder par un gars de la pègre locale. Un caïd local avait besoin d’homme de main et il était connu que Jack était assez fort. Jack ayant toujours besoin d’argent pour vivre accepta l’offre. Il passa ainsi quelques années à jouer les gros bras, à impressionner et tordre quelque doigt à l’occasion. Il n’eut à se battre véritablement que quelques fois et ses adversaires l’ont amèrement regretté. Au bout d’un moment il se lassa de cette vie et avait économisé suffisamment d’argent pour passer à autre chose. C’est ainsi qu’il ouvrit un bar à l’âge de vingt-trois-ans dans une ruelle sordide du Bronx, le fameux Nelson, bar réputé pour accueillir tous les rebuts de la société humaines comme inhumaines. Cela fait déjà quelques années qu’il gère tranquillement sa petite affaire sans accident notable sauf peut-être une bagarre ici ou là. Il a toujours préféré ne pas se mêler de toute ces affaires de mutants et d’inhumain, mais ces dernières années la multiplication des problèmes lui ont fait changer d’avis. Il va se battre à présent. Mais il ne sait pas encore pour quelle cause. Pour s’en mettre plein les poches ou pour aider l’humanité ? Probablement les deux.